Ce sont des injections locales de médicaments de la pharmacopée française, faites à travers la peau, très superficielles et en très petite quantité.
Ces injections peuvent être intra-épidermique, intradermiques superficielles ou profondes entre 1 et 13 mm.
• Avec des aiguilles de 4 à 13 mm de longueur
• A l'aide de matériel à usage unique : technique "manuelle" avec seringue et aiguille ou technique "assistée" avec l'aide d'un injecteur électronique( efficacité nettement supérieure grâce au contrôle précis de la quantité injectée et de la profondeur).
Le Docteur ROSTOKER utilise un injecteur conforme aux dernières normes)
Les aiguilles sont évidemment stériles et à usage unique
Que met-on dans les seringues ?
Toujours des produits utilisés en Médecine, disponibles en Pharmacie mais en injections multiples et en quantité extrêmement faible : décontractants, anti-inflammatoires, anesthésiques, ou autres médicaments dans certains cas précis
Est-ce dangereux pour la santé ?
Elle n’est pas dopante et ne présente aucune contre-indication, hormis un risque d’allergie à l’un des constituants.
Ce procédé est relativement peu douloureux, mais peut parfois entraîner des rougeurs, des démangeaisons, des indurations ou des hématomes locaux. Ces derniers disparaissent rapidement.
Toutes les précautions d'antisepsie sont systématiquement prises. (aiguilles stériles à usage unique); Il n'y a donc quasiment aucun risque contrairement aux infiltrations (auxquelles il faut parfois recourir, dans certaines pathologies, lorsque le rapport bénéfice risque est estimé nettement positif)
Que peut-elle soigner ?
• Les douleurs de l'arthrose, le "mal de dos", les douleurs rhumatismales.
• Les névralgies, les céphalées et migraines.
• Les traumatismes sportifs (entorses, tendinites, élongations, contractures).
• les tendinites, les lésions musculaires (contractures, élongations), les entorses, les sciatiques, les cruralgies, les névralgies, les lombalgies, les douleurs chroniques, ou encore les périostite ou fractures de fatigue
• Traumatologie du sport tendinopathies entorses contractures, élongations, claquages périostites, ostéochondroses fractures de fatigue algodystrophie...
•Rhumatologie conflit sous acromiaux pathologies arthrosiques maladie de Dupuytren syndrome du canal carpien maladie de Morton Pathologies rachidiennes lumbago, torticolis, Névralgies Cervico Brachiales, sciatalgies, cruralgies lombalgies communes cervicalgies communes dorsalgies commune...
Qui soigne t'elle ?
• Tout le monde. • Les enfants. • Les adultes. • Les personnes âgées, notamment celles qui utilisent beaucoup de médicaments, qui veulent et peuvent essayer une autre voie d'administration des médicaments.
La théorie du gate-control : très important Pourquoi, lorsqu'on se cogne le bras, on soulage la douleur en se frottant la zone douloureuse ? On stimule des nerfs qui ne vont plus pouvoir transférer des informations de douleurs au cerveau, mais de frottement. C'est par ce même mécanisme, en plus des médicaments injectés, que la mésothérapie agit sur la douleur et aussi et surtout sur l'inflammation et l'accélération des mécanismes impliqués dans la cicatrisation (Phénomène appelé GATE CONTRÔL)
Pour plus d'informations (compliqué) :
Si la douleur est une sensation très subjective, il n'en est pas moins vrai que de nombreux mécanismes de modulation de l'information issue de nocirécepteurs se produisent à différents niveaux du système nerveux central.
Un de ces mécanismes, appelé gâte-control, permet d'atténuer l'information afférente nociceptive par la mise en jeu d'informations tactiles. Les sensations piqures (à la bonne profondeur) de mésothérapie, en dehors même de l'action des produits injectées calment la douleur
Ce mécanisme se produit au niveau de la moelle épinière dans laquelle la voie ascendante de la douleur reçoit d'une part des informations des récepteurs cutanés en plus des informations nociceptives et reçoit d'autre part une influence inhibitrice par un interneurone inhibiteur, lui-même sous dépendance des informations nociceptives et tactiles.
Théorie du gâte control. En bleu (voir schéma plus bas), afférence issu des mécanorécepteurs ; en rouge, afférence issue des nocirécepteurs ; en noir, interneurone inhibiteur ; en vert, voie ascendante de la douleur faisant relais dans le thalamus. Notez les effets excitateurs (+) ou inhibiteurs (-) des synapses. En situation normale (schéma de gauche), aucune activité n'est présente dans les afférences issues des nocirécepteurs ou des mécanorécepteurs et donc aucune activité dans la voie ascendante de la douleur. Lorsque seuls les nocirécepteurs sont activés, une importante activité dans la voie ascendante de la douleur se produit. Lorsque les mécanorécepteurs sont activés simultanément aux nocirécepteurs, l'interneurone inhibiteur est activé, diminuant ainsi l'activité dans la voie ascendante de la douleur.
Techniques d'injection et mécanismes d'action (article complexe):
Archives Juin 2008 Catégories ToutFlux RSS Ce site n'a pas pour vocation de remplacer une consultation médicale ESPACE ESPACE Site créé en collaboration avec Docvitae